J’étais à la Chambre de commerce et d’Industrie de Québec récemment et j’assistais au déjeuner des chefs d’entreprise du Carnaval de Québec. Les invités d’honneur défilaient; le conférencier, M. John Parisella, les dirigeants des entreprises les plus convoitées de Québec et membres du comité organisateur, les ministres du gouvernement Marois, et le quatrième maire le plus populaire au monde, Régis Labeaume. Le Tout-Québec y était.
Une ceinture fléchée traditionnelle nous avait été remise à l’entrée avec un pin de Bonhomme. Une bonne partie de la salle portait son pin et sa ceinture fièrement quand Bonhomme s’est avancé dans la salle. Les applaudissements se sont fait entendre pendant plusieurs minutes et Bonhomme s’est avancé vers le micro pour prononcer son discours. J’étais emballée ! J’aurais tant aimé une accolade de Bonhomme. Une amie de Québec m’avait confié combien inoubliables elles sont, mais je n’ai pas pu circuler assez rapidement entre les tables dans la salle pleine à craquer. Bonhomme a fait son discours. Il s’est adressé un moment à M. Parisella, aussi blogueur sur Maccleans.ca, pour régler ses comptes à la suite de la couverture le mettant en vedette avec une valise pleine d’argent. L’humour et la joie étaient au rendez-vous.
Un peu plus tôt cette semaine-là, ma fascination pour Bonhomme avait commencé… à Ottawa, dans l’autre capitale. Je discutais avec un ami issu des officines du gouvernement canadien. Il avait vu le reportage de la rencontre bilatérale à Lévis entre Bonhomme et Stephen Harper et m’a demandé, un peu perplexe, si j’étais consciente que Bonhomme est la seule mascotte qui parle aux médias. En effet, Bonhomme n’est pas un simple figurant ou une mascotte, mais au contraire un personnage qui parle et qui a sa propre personnalité.
Je lui ai aussi dit que Bonhomme voyage  à travers le monde, dans le sud ou dans d’autres lieux lointains où il est reçu avec tous les égards dont on entoure un personnage de son rang. Il va faire la promotion de la belle ville de Québec et de son Carnaval. À Toronto par exemple, il a déjà visité la tour du CN, qui tout comme lui, est l’une des principales attractions touristiques. Même s’il n’a plus sa duchesse, il est tout aussi populaire. Et puis les aspirantes-duchesses ont formé un groupe qui s’appelle La revengeance des duchesses et un événement se tient depuis quelques années, alors s’il se sentait seul, il y trouverait sans doute de la compagnie.
Tout compte fait, j’aime Bonhomme. Je l’avoue sans hésitation. Il est un succès. Et c’est un univers joyeux et festif qui l’entoure. Il fait une superbe équipe avec le Maire Labeaume. Et si le nouveau pape est de Québec, ils réaliseront peut-être un de leurs rêves les plus fous, accueillir le pape au Carnaval de Québec !