Ils sont partout. Absorbés dans le creux de leurs mains.  Physiquement au coin d’une rue et virtuellement en conversation avec un ami sur un autre continent,  dans un autre fuseau horaire. Il n’y a pas de décalage. Les deux (ou plus) vivent le même présent. Le téléphone intelligent a fait son apparition et le cocooning s’est fait papillon. Les réseaux sociaux spécialisés se multiplient. C’est un réseau à l’intérieur d’un réseau. En passant par une application ou un site internet, les gens sont en constante conversation. Que ce soit les foodies ou les amateurs de mode, ils ont tous un ou plusieurs réseaux dédiés à leurs passions et leurs opinions.
De captive et sédentaire, la société devient active et nomade. Le présent, les critiques, l’information, la connaissance et l’actualité sont constamment mises à jour sous forme de statut ou de tweet.
Il faut suivre les gens partout pour avoir la chance de capter leur attention. Ces communautés de spécialistes peuvent faire ou défaire qui et quoi que ce soit en un temps record. Et pour leur donner encore plus d’impact, elles sont toutes reliées à des comptes Facebook et Twitter où elles convergent.
Une réputation peut chavirer avec une photo sur Instagram, basculer en un tweet de main et être anéantis en un clin d‘œil sur YouTube. Les réseaux sociaux ont le défaut de leur qualité, la propagation quasi instantanée de l’information, bonne et mauvaise, et l’impact peut être impressionnant.
Voici un bon exemple: Mardi 23 avril, le compte de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) postait le message suivant sur son compte Twitter : « Deux explosions à la Maison Blanche, Obama blessé ». En quelques secondes, la panique a envahi le réseau social et même les marchés financiers. AP a très vite démenti l’information en expliquant que son compte avait été piraté. Le tweet, qui faisait état d’une attaque sur la Maison Blanche, a été repris une centaine de fois en quelques secondes par les utilisateurs du réseau social. Mais le plus étonnant est l’impact que le faux tweet a eu sur les cours boursiers. L’indice du Dow Jones a en effet chuté de 143 points presque immédiatement après le piratage.
Pour une entreprise, ne pas avoir de compte Twitter ne signifie pas que l’on est absent et à l’abri des réseaux sociaux, ça veut simplement dire qu’on n’y a pas de voix. Tout semblera tourner rondement jusqu’à ce que tout semble tourner au vinaigre.
Mais avoir une présence sur les réseaux sociaux ne sert à rien si elle ne fait pas partie d’une vision globale. Faites un plan.  Où en êtes-vous, où voulez-vous aller et regarder le chemin à parcourir?  Ne pas s’investir dans ce nouvel outil, c’est ne pas saisir les opportunités qu’il offre en même temps que de s’exposer à ses pièges. Personne ne peut tout savoir, faites-vous aider. Analysez les statistiques que vous procurent ces nouveaux moyens de communication pour comprendre, servir et répondre à votre public.  Dans une compagnie, organisme ou tout autre entité, tous sont en partie responsables du contenu. Le gestionnaire de contenu planifie son calendrier éditoriale selon les paramètres du marketing,  issu des attentes et objectifs de l’administratif. Avec autant de monde, on ne peut pas improviser. Trouvez le maillon faible de cette chaine, corrigez et tout devrait bien aller.  Occupez-vous des réseaux sociaux sinon ils s’occuperont de vous.