Bien qu’un article à la une de La Presse ou Le Devoir vaille de l’or sur le plan des relations de presse, il ne faut jamais sous-estimer les plus petits marchés, soit les médias régionaux. La notoriété en dehors des grands centres est primordiale, quoique différente.
Beaucoup d’annonces diffusées sur le plan national peuvent avoir un potentiel médiatique en région, augmentant ainsi la portée du message. Lors d’une opération de presse, il s’avère utile de prendre le temps de faire quelques recherches supplémentaires afin de régionaliser une nouvelle au maximum. Se demander ce que cette nouvelle pourrait apporter à cette région, ou à l’inverse, ce que cette région pourrait apporter à cette nouvelle. Peut-être que des enjeux gouvernementaux en découleraient, peut-être s’y trouve-t-il une succursale de notre client ou peut-être qu’un produit spécifique y est vendu! Nous pouvons même, en tant qu’experts, demander à nos clients de ressortir certaines statistiques de leur marché régional en cas de besoin.
Il faut surtout bien cibler les régions et bien en évaluer la pertinence. Une nouvelle concernant l’industrie de la pêche aurait certainement moins d’impact en Estrie qu’en Gaspésie tandis qu’une annonce au sujet de l’entretien d’une maison aurait une envergure nationale, tout en rejoignant chacune des villes du Québec.
Étant moins abondantes, les nouvelles qu’un relationniste a réussi à bien régionaliser obtiennent une couverture fort intéressante et quasi intégrale d’un sujet. Un journaliste couvrant un sujet peut y consacrer une pleine page ou accorder au porte-parole une entrevue de plusieurs minutes, ce qui permet souvent au client de donner des explications plus complètes qu’il ne pourrait le faire habituellement. Les résultats sont souvent surprenants, pourvu qu’on respecte la règle d’or du «what’s in it for them». Et sachez que les journalistes locaux ne se laisseront pas berner si la régionalisation n’est que cosmétique. Allez ! À vos atlas du Québec pour en connaître davantage sur les enjeux des régions…