En tant que communicateurs, notre travail est motivé par des défis, mais aucun ne l’a été autant que l’année dernière. De la pandémie aux réflexions sur le racisme, en passant par la recrudescence du commerce électronique, les communicateurs ont dû s’adapter en temps réel.
Et à travers tout cela, nous avons vu un fil conducteur: l’influence.
Ceux qui en ont, ceux qui en ont besoin, ceux qui en subissent la pression. L’influence a alimenté les conversations et a conduit à l’action. En prenant du recul pour faire le point sur l’année écoulée et ce qui nous attend, nous savions qu’il était essentiel d’aller plus loin. Notamment en parlant à des experts dans ce domaine et en examinant ce qui motive le marketing d’influence et la communication d’influence à l’heure actuelle.
Nous avons donc organisé un événement virtuel intitulé L’ère de l’influence lors duquel nous avons examiné le sujet de plus près. Lindsay Lynch, responsable des partenariats et de la communauté des créateurs chez TikTok Canada, Sara Koonar, présidente et fondatrice de Platform Media & Management Inc. et Bhavin Desai, vice-président directeur de la stratégie produit chez CreatorIQ, Madison Fullerton, directrice de la recherche et de l’engagement communautaire chez 19 to Zero, et Kayla White, stratège en influence de H+K, se sont joints à nous.
Voici ce que nous avons entendu:
1. L’influence n’est pas seulement en ligne. Les influenceurs sont plus que de simples « instagrameurs », ce qui définit les influenceurs en ligne, hors ligne, est le même : ils ont la confiance d’un public défini. On trouve des influenceurs dans tous les secteurs et toutes les branches d’activité, de la politique au marketing de marque.
2. Trouvez la bonne adéquation. Trouver le bon partenaire influenceur n’est pas seulement une question de mesures quantitatives (par exemple, le taux d’engagement). Il s’agit des relations que l’influenceur entretient avec son public et de l’histoire qu’il peut raconter pour votre campagne ou votre organisation.
3. La confiance, c’est une niche. Des communautés différentes font confiance à des sources différentes. Il est important d’identifier les barrières individuelles des communautés, puis d’identifier les voix clés dans ces communautés qui peuvent s’attaquer à ces barrières pour aider à renforcer la confiance.
4. La stratégie en premier. La stratégie des influenceurs doit être intégrée dès le début de la planification – du marketing à la phase promotionnelle. Elle ne peut pas être une réflexion après coup.
5. Alignez vos objectifs. Veillez à ce que toutes les parties prenantes concernées soient informées et travaillent dans le même sens. Connaissez vos indicateurs de réussite dès le départ afin de pouvoir les communiquer à votre partenaire influenceur. Il saura comment obtenir de meilleurs résultats s’il est au courant.
6. Des valeurs communes d’abord. Les influenceurs peuvent ajouter de la crédibilité sur des positions sociales importantes, où ils ont plus de confiance et de crédibilité auprès du public qu’une entreprise. Mais il doit y avoir un alignement des valeurs entre l’influenceur et l’entreprise. Les influenceurs ne peuvent pas couvrir une entreprise qui ne pratique pas activement la citoyenneté d’entreprise ou la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
7. Les influenceurs en tant que consultants. Les influenceurs sont des créateurs, mais ils sont aussi des experts. Élargissez votre travail pour les considérer non seulement comme des créateurs de contenu, mais aussi comme des consultants. C’est particulièrement important pour les questions sociales, notamment en lien avec les changements climatiques et les mouvements de justice sociale.
Chez H+K, l’influence continuera à être le moteur de notre activité. Dans les entreprises, le marketing de marque et les affaires publiques, le monde de l’influence ne fait que commencer. C’est une nouvelle ère: celle de l’influence.
Cet article a été rédigé par Lindsay Finneran-Gingras en collaboration avec Kayla White et Melina Kokkinos.