Je me dis que je vais faire une petite entrée en matière pour mon premier billet sur le blogue de H+K Stratégies en faisant une liste de quelques uns des principes qui, je pense, s’appliquent à cet environnement.
Les médias sociaux ne sont pas la panacée universelle
Je m’explique… Dans la mythologie grecque, Panacée est une déesse qui soignait les hommes. Pour plusieurs de mes collègues du monde des médias sociaux, ceux-ci sont le remède à tous les problèmes de communication et ce, pour toutes les organisations, tout le temps.
C’est faux.
Des programmes de communications intégrées, à mon avis, donnent de meilleur résultats. Je suis en train de rédiger un plan de communications pour un client présentement. Dans la version finale, je proposerai une stratégie intégrée qui comprendra des relations de presse, des événements, de la commandite (le tout décliné sur Internet, bien sûr). Le plan comprendra également un large volet numérique qui est conçu spécifiquement pour cette entreprise.
Les communications numériques sont incontournables
Le monde a changé. Nous sommes rendus dans une ère de personnalisation de la masse (ou mass customization, un terme attribué à Stan Davis dans son livre Future Perfect).
Si l’ère de la production de masse reposait sur un contrôle rigide des procédés de production (que ce soit des produits ou des services), l’ère de la personnalisation de masse révolutionne nos entreprises, nos gouvernements et nos écoles. Alors que les processus étaient autrefois mis en place pour répondre aux besoins de la direction, maintenant ils doivent répondre aux désirs des clients. Alors que les décisions étaient centralisées, elles seront de plus en plus décentralisées. Alors que l’accès à l’information était limitée aux puissants, de plus en plus, tous y ont accès. Et, surtout, alors que la vitesse des changements était lente, de plus en plus, elle accélère.
Et dans cette ère nouvelle, c’est sur et via Internet que ça se passe.
Internet, c’est aussi bien sérieux que «niaiseux»
À toutes les fois que je vois quelque chose au sujet du mariage de Kim Kardashian (il est déjà terminé, non?), je me dis que la bande passante est gaspillée. Il faut dire que je me dis la même chose au sujet des émissions de Entertainment Tonight ou des revues à potins de type US Weekly. Mon point : les niaiseries ne sont pas Internet-centriques. Elles existent, tout simplement, et Internet ne fait qu’accélérer leur diffusion.
Mais Internet me permet de faire abstraction de ce type d’information et de m’abonner à des blogues et des publications en-ligne extrêmement intéressants.
Internet a permis au Printemps arabe de se produire. Internet a permis de faire en sorte que les projets de loi PIPA et SOPA meurent au feuilleton aux États-Unis. Internet a permis à mon amie de faire le tour du Québec pour sensibiliser les gens à la cause de la lutte au cancer du sein. Internet permet à des gens partout dans le monde, incluant ici au Québec et au Canada, de mettre en commun de l’information et de regrouper leurs forces pour faire avancer leurs causes.

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J’aurai sûrement des ajouts à faire au cours des prochains mois à cette liste. Avez-vous des suggestions?